1. |
Défier la lune
04:45
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Je me noie à trop boire le ciel
Je brûle à louer le soleil
J’ai perdu à défier la lune
Soûlé par les nuits de juillet
J’ai vu sur l’arbre sans racine
Une hirondelle de papier
Usée par les trajets pénibles
Terminer par se déchirer
Reposer mon corps
Rire pour faire le vide
Vernir chaque ride
Pour maquiller la mort
De repos et de rires
Ce qui est a déjà été
Ce qui est le sera encore
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil
Les rivières coulent dans la mer
Qu’elles ne peuvent pas remplir
Le vent voudrait bien changer d’air
Lassé de toujours revenir
Jamais l’œil ne sera repu
Ni même l’oreille rassasiée
Pourtant tout a été nommé
Mais tous sont restés méconnus
Reposer mon corps
Rire pour faire le vide
Vernir chaque ride
Pour maquiller la mort
De repos et de rires
Ce qui est a déjà été
Ce qui est le sera encore
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil
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2. |
Infinies aurores
04:53
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Brûlant comme ces feux volants
Que l’on ne voit seulement qu’à deux
Quand crève le jour, levant la nuit
Et ainsi réveille les cieux
Dresse-toi infiniment grande
Laisse-moi dormir dans ton ombre
Répands tes cendres sur mon crâne
J’embrasserai le diable en ton nom
Si tu m’ouvrais la porte
Ou si tu défonçais la mienne
Je me ferai vague sur ton lys de mer
Que brillent d’infinies aurores
Ne sois pas douce dans tes adieux
Déchire ma chair au passage
Je croyais voir de par tes yeux
Tout n’était que brume et mirage
J’ai grimpé l’arbre vers les racines
Afin de t’oublier sous terre
Mais mon cœur pointait vers les cimes
Si tu m’ouvrais la porte
Ou si tu défonçais la mienne
Je me ferai vague sur ton lys de mer
Que brillent d’infinies aurores
(ouh ouh ouh)
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3. |
Le bal
03:59
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Il ne boit plus
Le temps est là pour se poser
Il ne boit plus
Il marche au rythme de son âge
Il ne sait pas
Là où il va l’importe peu
Il ne sait pas
Il pense haut, les regards fusent
Il ne veut pas ralentir
Il ne sait pas
Là où il va l’importe peu
Il ne sait pas
Il ne veut pas ralentir
J’ai tripé, trop
Ma vie à l’eau, à l’aube de voyager léger
(Le bal, la danse, le glam
Il faudrait s’en aller
Le temps s’échappe
Le corps en transe
Le son, l’ivresse, le charme
Il faudrait s’en aller
Assez tripé)
Il ne veut pas ralentir
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4. |
Moi contre moi
03:21
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J’apporterai pluies et labours
Au bout de l’habitude
Qui essouffle le rêve
Le pas devient trop mesuré
Je marcherai un peu plus loin
Dépassé l’avenir
Qui prend et qui s’en va
Laissant le temps déjà passé
Quand tous mes matins
Ressemblent à tous mes matins
L’ennui d’être soi
C’est moi contre moi
J’irai cueillir la grâce au ciel
Au-dessus de l’effroi
Qui ralentit l’allure
D’en haut, je m’apparais plus libre
Je récrirai dans son entier
Le triste scénario
Dont je connais la fin
Silence, on tourne une autre scène
Quand tous mes matins
Ressemblent à tous mes matins
L’ennui d’être soi
C’est moi contre moi
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5. |
Marie Perle
03:29
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Le temps nous regarde
N’ayant pas peur pour demain
Jamais l’on se lasse
De promettre
Je t’offre mon nom
Et apprends à m’oublier
Quand deux cœurs s’enlacent
Naît le monde
Jamais on oublie
Celui qui laisse sa trace
Mes jours les plus beaux
Portent ton nom
Les mots retenus
Portent le poids des regrets
Marie savais-tu
Que je t’aime
Belle à n’en plus finir
À tout briser et à tout reconstruire
Belle d’une beauté gardée
Sous l’œil de l’homme
Le seul homme à t’aimer
Viens voir dans mes yeux
Le reflet de la richesse
Un ange s’est pris
À mon cou
Tous les mots sont pâles
Et tous les sons se ressemblent
Dans une chanson
Pour Marie Perle
Belle à n’en plus finir
À tout briser et à tout reconstruire
Belle d’une beauté gardée
Sous l’œil de l’homme
Le seul homme à t’aimer
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6. |
No 6
03:05
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Tu voudrais savoir qui je suis
Bien, regarde
Qui pourrait être autre que moi
Ce parfum qui me précède
Tu voudrais savoir qui je suis
Plus que des mots
Je ne suis ni bon et ni mauvais
Cet enfer que l’on se créer
Je suis tout, rien du tout
Tout et rien, j’y suis
Tu voudrais savoir qui je suis
Je suis l’ombre
De ce que tu croyais connaître
Ce miroir qui te rend fou
Je suis tout, rien du tout
Tout et rien, j’y suis
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7. |
Fleur fragile
03:16
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Fleur fragile sous le soleil d’été
Dix puis mille raisons de plier
Dans la laideur paraît le beau
L’intarissable beau
Fleur fragile sous le soleil d’été
Difficile de te voir trembler
Dans la raideur, tu sembles calme
L’infatigable calme
Comme si tu y croyais, les fleurs ne meurent pas
Comme si tu la voyais, la main du grand Je suis
Comme si tu comprenais les énigmes du temps
Comme si tu acceptais l’inacceptable
Fleur si belle, mais empoisonnée
Si cruelle lorsqu’elle se met à faner
Dans la noirceur, la foi te porte
Ta foi me porte aussi
Fleur fragile que soudain l’on cueille
Tu nous laisses pour adoucir le deuil
Comme une odeur d’éternité
L’immensité du ciel
Ça y’est j’y crois aussi, les fleurs ne meurent pas
Ça y’est je la vois aussi la main du grand Je suis
Ça y’est je comprends aussi les énigmes du temps
Ça y’est j’accepte aussi l’inacceptable
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8. |
J'ai oublié
03:32
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J’ai oublié qui vous étiez
J’ai oublié qui nous étions
Que l’on s’invente par nos idées
Qu’arriverait-il si nous aimions
Autre que nous
Paver l’horizon de beau et de vrai
J’ai oublié qui tu étais
J’ai même oublié qui je suis
À trop louanger mon portrait
Je ne jure désormais que par lui
Qu’ai-je à léguer
Somme incalculable de mots échangés
Ce sont vos visages
Qui calment mon âme
Lorsque j’oublierai qui je suis
Je demanderai qui es-tu?
Que l’on brise nos solitudes
À deux le monde est infini
Qu’ai-je à léguer
Somme incalculable de mots échangés
Ce sont vos visages
Qui calment mon âme
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9. |
L'infatigable
03:47
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Déjà j’ai soupiré la nuit de mon roman
L’espace et les jeux de la grâce
Qu’aucune mort n’épuiserait
L’infatigable incandescence qui m’habite
Il faut faire le deuil
De ce qui est révolu
Ne plus jamais revenir
Non, jamais il ne faut revenir
Et dans les prés s’entendent de légers
Emportements du nu de la vie
Et ronflent les bovins pacifiques
Aux mœurs déjà terminées sitôt remastiquées
Il faut faire le deuil
De ce qui est révolu
Ne plus jamais revenir
Non, jamais il ne faut revenir
On m’a offert un bouquet de néant
Je l’ai placé dans une contrée de maintenant
Le fracas de la raison n’effacera en rien
Le vide neuf de l’infini ressassant
L’infatigable, la mort ne l’épuisera pas
On m’a offert un bouquet de néant
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10. |
Je n'ai jamais su
04:19
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Ils rougissent à s’époumoner
Et pourtant sans savoir pourquoi
Les discours vides ont couillonné
Ces valets qui se prennent pour roi
La houlette du bon berger
Se heurte aux parapets du sens
La brebis s’est-elle égarée
Ou simplement repris conscience
Je n’ai jamais su
Je n’ai jamais cru savoir
Je n’ai jamais plu
J’ai plutôt su décevoir
Crie de plus en plus fort
Que le ciel entende
Crie de plus en plus fort
Pour qu’un rien s’enchante
Crie de plus en plus fort
Pour que Dieu s’invente
Le grand air peut faire suffoquer
L’inconfortable solitude
Sur le parcours du défroqué
On y laisse ses habitudes
Le son du clocher en écho
Trace un trait entre deux parvis
Aucun des deux n’est le plus beau
Sinon celui que l’on choisit
Je n’ai jamais su
Je n’ai jamais cru savoir
Je n’ai jamais plu
J’ai plutôt su décevoir
Crie de plus en plus fort
Que le ciel entende
Crie de plus en plus fort
Pour qu’un rien s’enchante
Crie de plus en plus fort
Que le ciel entende
Crie de plus en plus fort
Pour que Dieu s’invente
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11. |
Nous partirons seuls
03:35
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J’ai retrouvé l’air
Des chansons qui bercent
Et qui rassurent
Dans tes « je t’aime »
J’ai vu les grisailles
De mes longs hivers
Prendre couleur
Entre tes bras
Oui je partirai
Avec toi
Nous partirons seuls
Simplement
J’ai vu le reflet
De ce qu’il y a
De mieux en moi
Dans ton regard
Je me suis laissé
Dériver au large
Pour naviguer
Sur tout ton corps
Oui je partirai
Avec toi
Nous partirons seuls
Simplement
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12. |
Vos yeux de verre
03:53
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Si je pars, si je pars
Pardonnez-moi
Ce n’est que
pour vous rapporter le mieux
Si je crie, si je crie
Pardonnez-moi
C’est que j’ai
peur que vous perdiez ma voix
Je ferai tout ce que je peux
Pour préserver vos yeux de verre
Je ferai tout ce que je peux
Pour que tout ne soit pas à refaire
Si je fuis, si je fuis
Pardonnez-moi
Ce n’est que
pour retrouver l’équilibre
Si je rage, si je rage
Pardonnez-moi
Ce n’est que
pour éloigner les vautours
Je ferai tout ce que je peux
Pour préserver vos yeux de verre
Je ferai tout ce que je peux
Pour que tout ne soit pas à refaire
Si je vous promettais l’infini
Je tremblerais par peur d’échouer
Je n’ai rien de ces héros de fables
Je vous offre alors ce que je suis
Verrais-je la magie vous porter
Que l’impossible vous soit probable
Si je chante, si je chante
Écoutez-moi
Vous saurez
Alors combien je vous aime
Je ferai tout ce que je peux
Pour préserver vos yeux de verre
Je ferai tout ce que je peux
Pour que tout ne soit pas à refaire
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Simon Senlys Montreal, Québec
Simon Senlys est un auteur-compositeur-interprète originaire de Saint-Hyacinthe (born and raised) au Québec, Canada. Il entremêle avec naturel et grande maîtrise les styles musicaux Trap Soul et Rap. C’est sans cliché ni pastiche que Senlys propose une musique urbaine originale et unique finement construite avec des textes personnels, souvent cyniques, et une musique qui fait bouger la tête. ... more
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