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Bouquet de n​é​ant

by Simon Senlys

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1.
Je me noie à trop boire le ciel Je brûle à louer le soleil J’ai perdu à défier la lune Soûlé par les nuits de juillet J’ai vu sur l’arbre sans racine Une hirondelle de papier Usée par les trajets pénibles Terminer par se déchirer Reposer mon corps Rire pour faire le vide Vernir chaque ride Pour maquiller la mort De repos et de rires Ce qui est a déjà été Ce qui est le sera encore Il n’y a rien de nouveau sous le soleil Les rivières coulent dans la mer Qu’elles ne peuvent pas remplir Le vent voudrait bien changer d’air Lassé de toujours revenir Jamais l’œil ne sera repu Ni même l’oreille rassasiée Pourtant tout a été nommé Mais tous sont restés méconnus Reposer mon corps Rire pour faire le vide Vernir chaque ride Pour maquiller la mort De repos et de rires Ce qui est a déjà été Ce qui est le sera encore Il n’y a rien de nouveau sous le soleil
2.
Brûlant comme ces feux volants Que l’on ne voit seulement qu’à deux Quand crève le jour, levant la nuit Et ainsi réveille les cieux Dresse-toi infiniment grande Laisse-moi dormir dans ton ombre Répands tes cendres sur mon crâne J’embrasserai le diable en ton nom Si tu m’ouvrais la porte Ou si tu défonçais la mienne Je me ferai vague sur ton lys de mer Que brillent d’infinies aurores Ne sois pas douce dans tes adieux Déchire ma chair au passage Je croyais voir de par tes yeux Tout n’était que brume et mirage J’ai grimpé l’arbre vers les racines Afin de t’oublier sous terre Mais mon cœur pointait vers les cimes Si tu m’ouvrais la porte Ou si tu défonçais la mienne Je me ferai vague sur ton lys de mer Que brillent d’infinies aurores (ouh ouh ouh)
3.
Le bal 03:59
Il ne boit plus Le temps est là pour se poser Il ne boit plus Il marche au rythme de son âge Il ne sait pas Là où il va l’importe peu Il ne sait pas Il pense haut, les regards fusent Il ne veut pas ralentir Il ne sait pas Là où il va l’importe peu Il ne sait pas Il ne veut pas ralentir J’ai tripé, trop Ma vie à l’eau, à l’aube de voyager léger (Le bal, la danse, le glam Il faudrait s’en aller Le temps s’échappe Le corps en transe Le son, l’ivresse, le charme Il faudrait s’en aller Assez tripé) Il ne veut pas ralentir
4.
J’apporterai pluies et labours Au bout de l’habitude Qui essouffle le rêve Le pas devient trop mesuré Je marcherai un peu plus loin Dépassé l’avenir Qui prend et qui s’en va Laissant le temps déjà passé Quand tous mes matins Ressemblent à tous mes matins L’ennui d’être soi C’est moi contre moi J’irai cueillir la grâce au ciel Au-dessus de l’effroi Qui ralentit l’allure D’en haut, je m’apparais plus libre Je récrirai dans son entier Le triste scénario Dont je connais la fin Silence, on tourne une autre scène Quand tous mes matins Ressemblent à tous mes matins L’ennui d’être soi C’est moi contre moi
5.
Marie Perle 03:29
Le temps nous regarde N’ayant pas peur pour demain Jamais l’on se lasse De promettre Je t’offre mon nom Et apprends à m’oublier Quand deux cœurs s’enlacent Naît le monde Jamais on oublie Celui qui laisse sa trace Mes jours les plus beaux Portent ton nom Les mots retenus Portent le poids des regrets Marie savais-tu Que je t’aime Belle à n’en plus finir À tout briser et à tout reconstruire Belle d’une beauté gardée Sous l’œil de l’homme Le seul homme à t’aimer Viens voir dans mes yeux Le reflet de la richesse Un ange s’est pris À mon cou Tous les mots sont pâles Et tous les sons se ressemblent Dans une chanson Pour Marie Perle Belle à n’en plus finir À tout briser et à tout reconstruire Belle d’une beauté gardée Sous l’œil de l’homme Le seul homme à t’aimer
6.
No 6 03:05
Tu voudrais savoir qui je suis Bien, regarde Qui pourrait être autre que moi Ce parfum qui me précède Tu voudrais savoir qui je suis Plus que des mots Je ne suis ni bon et ni mauvais Cet enfer que l’on se créer Je suis tout, rien du tout Tout et rien, j’y suis Tu voudrais savoir qui je suis Je suis l’ombre De ce que tu croyais connaître Ce miroir qui te rend fou Je suis tout, rien du tout Tout et rien, j’y suis
7.
Fleur fragile sous le soleil d’été Dix puis mille raisons de plier Dans la laideur paraît le beau L’intarissable beau Fleur fragile sous le soleil d’été Difficile de te voir trembler Dans la raideur, tu sembles calme L’infatigable calme Comme si tu y croyais, les fleurs ne meurent pas Comme si tu la voyais, la main du grand Je suis Comme si tu comprenais les énigmes du temps Comme si tu acceptais l’inacceptable Fleur si belle, mais empoisonnée Si cruelle lorsqu’elle se met à faner Dans la noirceur, la foi te porte Ta foi me porte aussi Fleur fragile que soudain l’on cueille Tu nous laisses pour adoucir le deuil Comme une odeur d’éternité L’immensité du ciel Ça y’est j’y crois aussi, les fleurs ne meurent pas Ça y’est je la vois aussi la main du grand Je suis Ça y’est je comprends aussi les énigmes du temps Ça y’est j’accepte aussi l’inacceptable
8.
J'ai oublié 03:32
J’ai oublié qui vous étiez J’ai oublié qui nous étions Que l’on s’invente par nos idées Qu’arriverait-il si nous aimions Autre que nous Paver l’horizon de beau et de vrai J’ai oublié qui tu étais J’ai même oublié qui je suis À trop louanger mon portrait Je ne jure désormais que par lui Qu’ai-je à léguer Somme incalculable de mots échangés Ce sont vos visages Qui calment mon âme Lorsque j’oublierai qui je suis Je demanderai qui es-tu? Que l’on brise nos solitudes À deux le monde est infini Qu’ai-je à léguer Somme incalculable de mots échangés Ce sont vos visages Qui calment mon âme
9.
Déjà j’ai soupiré la nuit de mon roman L’espace et les jeux de la grâce Qu’aucune mort n’épuiserait L’infatigable incandescence qui m’habite Il faut faire le deuil De ce qui est révolu Ne plus jamais revenir Non, jamais il ne faut revenir Et dans les prés s’entendent de légers Emportements du nu de la vie Et ronflent les bovins pacifiques Aux mœurs déjà terminées sitôt remastiquées Il faut faire le deuil De ce qui est révolu Ne plus jamais revenir Non, jamais il ne faut revenir On m’a offert un bouquet de néant Je l’ai placé dans une contrée de maintenant Le fracas de la raison n’effacera en rien Le vide neuf de l’infini ressassant L’infatigable, la mort ne l’épuisera pas On m’a offert un bouquet de néant
10.
Ils rougissent à s’époumoner Et pourtant sans savoir pourquoi Les discours vides ont couillonné Ces valets qui se prennent pour roi La houlette du bon berger Se heurte aux parapets du sens La brebis s’est-elle égarée Ou simplement repris conscience Je n’ai jamais su Je n’ai jamais cru savoir Je n’ai jamais plu J’ai plutôt su décevoir Crie de plus en plus fort Que le ciel entende Crie de plus en plus fort Pour qu’un rien s’enchante Crie de plus en plus fort Pour que Dieu s’invente Le grand air peut faire suffoquer L’inconfortable solitude Sur le parcours du défroqué On y laisse ses habitudes Le son du clocher en écho Trace un trait entre deux parvis Aucun des deux n’est le plus beau Sinon celui que l’on choisit Je n’ai jamais su Je n’ai jamais cru savoir Je n’ai jamais plu J’ai plutôt su décevoir Crie de plus en plus fort Que le ciel entende Crie de plus en plus fort Pour qu’un rien s’enchante Crie de plus en plus fort Que le ciel entende Crie de plus en plus fort Pour que Dieu s’invente
11.
J’ai retrouvé l’air Des chansons qui bercent Et qui rassurent Dans tes « je t’aime » J’ai vu les grisailles De mes longs hivers Prendre couleur Entre tes bras Oui je partirai Avec toi Nous partirons seuls Simplement J’ai vu le reflet De ce qu’il y a De mieux en moi Dans ton regard Je me suis laissé Dériver au large Pour naviguer Sur tout ton corps Oui je partirai Avec toi Nous partirons seuls Simplement
12.
Si je pars, si je pars Pardonnez-moi Ce n’est que pour vous rapporter le mieux Si je crie, si je crie Pardonnez-moi C’est que j’ai peur que vous perdiez ma voix Je ferai tout ce que je peux Pour préserver vos yeux de verre Je ferai tout ce que je peux Pour que tout ne soit pas à refaire Si je fuis, si je fuis Pardonnez-moi Ce n’est que pour retrouver l’équilibre Si je rage, si je rage Pardonnez-moi Ce n’est que pour éloigner les vautours Je ferai tout ce que je peux Pour préserver vos yeux de verre Je ferai tout ce que je peux Pour que tout ne soit pas à refaire Si je vous promettais l’infini Je tremblerais par peur d’échouer Je n’ai rien de ces héros de fables Je vous offre alors ce que je suis Verrais-je la magie vous porter Que l’impossible vous soit probable Si je chante, si je chante Écoutez-moi Vous saurez Alors combien je vous aime Je ferai tout ce que je peux Pour préserver vos yeux de verre Je ferai tout ce que je peux Pour que tout ne soit pas à refaire

credits

released October 7, 2017

Paroles et musique: Simon Senlys
Réalisation et arrangements: Jean-Micael Pothier
Guitare électrique, basse, synth, programmation: Jean-Micael Pothier
Drum, voix, piano: Simon Senlys
Voix, piano: Marie-Esther Olivier (12)
Guitare électrique: Michel Gauvreau (07 et 10)

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about

Simon Senlys Montreal, Québec

Simon Senlys est un auteur-compositeur-interprète originaire de Saint-Hyacinthe (born and raised) au Québec, Canada. Il entremêle avec naturel et grande maîtrise les styles musicaux Trap Soul et Rap. C’est sans cliché ni pastiche que Senlys propose une musique urbaine originale et unique finement construite avec des textes personnels, souvent cyniques, et une musique qui fait bouger la tête. ... more

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